Les pollutions physiques et chimiques

Les mammifères marins sont des prédateurs. Selon leur niveau dans la chaine alimentaire, ils concentrent plus ou moins les polluants chimiques dans leurs corps. C’est le phénomène de bioaccumulation.

Les grands prédateurs, en haut de la chaine alimentaire, accumuleront dans leurs tissus adipeux de plus en plus de polluants au cours de leur vie.
Ces polluants comme les métaux lourds, les hydrocarbures, les pesticides et autres polluants organiques vont provoquer des perturbations endocriniennes, affecter leur fertilité et dégrader leurs systèmes rénaux, cardiaques et respiratoires. Mais rappelons que s’ils touchent les mammifères marins qui sont protégés, ils contaminent également des espèces consommées par les hommes !

Les pollutions physiques, et notamment le plastique sous forme de déchets de différentes tailles, ont aussi envahi nos océans.

Bien que leur gestion soit une préoccupation actuelle, des millions de tonnes de déchets sont rejetées chaque année dans l’environnement. La majorité des plastiques polluant les océans viennent de la terre et sont acheminés par les cours d’eau ou l’air, l’autre partie provenant des activités en mer.
Ils ont un impact physique sur les mammifères marins qui les ingèrent ou s’y emmêlent (dans les filets de pêche abandonnés par exemple), mais aussi chimique en se décomposant lentement dans le milieu marin. Les déchets ingérés peuvent obstruer le système digestif et empêcher les animaux de s'alimenter.

Si l’animal ne meurt pas des suites des ses blessures, il pourrait mourir de faim !  

Un sac plastique reposant au fond de l'eau.

Un sac plastique reposant au fond de l'eau.

Benjamin Guichard / Office français de la biodiversité

Un sac plastique reposant au fond de l'eau.

Benjamin Guichard / Office français de la biodiversité

le 7ème continent

En 1997, l’existence d’un regroupement de déchets plastiques est découverte au nord-est de l’Océan Pacifique. Il fait près de 6 fois la superficie de la France.

Olivier Debuf / Office français de la biodiversité

En 1997, l’existence d’un regroupement de déchets plastiques est découverte au nord-est de l’Océan Pacifique. Il fait près de 6 fois la superficie de la France.

Olivier Debuf / Office français de la biodiversité

 

crédit photo du bandeau : L'Ecovoyage d'Arvik